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Le 13 octobre 2001

Un enseignant de Toronto remporte le Prix du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement de l’histoire canadienne

Mel Greif, un enseignant d’histoire de Toronto, s’est vu décerner le Prix du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement de l’histoire canadienne. La cérémonie a eu lieu aujourd’hui à Rideau Hall, sous les auspices de Son Excellence, la très honorable Adrienne Clarkson, gouverneure générale du Canada.

M. Greif a réussi à faire de l’histoire une réalité visible de la vie quotidienne à Humberside Collegiate, une école secondaire du secteur ouest de Toronto. Des murales à thématique historique, créées par ses élèves, des photos d’archives et des panneaux commémoratifs en verre coloré y animent les corridors. Sous son leadership, les élèves apprennent qu’ils peuvent poser des gestes significatifs pour transformer le présent, et ce, grâce à une bonne connaissance du passé. Ayant remarqué l’absence de figures historiques féminines au pays, il a encouragé des recherches sur l’histoire des femmes au Canada. Dans la foulée de cette étude, le rôle des femmes dans l’histoire du Canada fait maintenant partie de la thématique exploitée dans un des corridors de l’école.

D’autres projets ont consisté à transformer l’aménagement extérieur de l’école; les élèves ont travaillé à la création d’un jardin de plantes indigènes et à la construction d’un amphithéâtre sur le versant de la colline de l’école. En travaillant aux côtés de M. Greif, expert en levée de fonds, les élèves apprennent non seulement leur histoire locale, mais comment obtenir l’argent nécessaire aux changements qu’ils désirent apporter. Ces activités leur permettent de développer un fort sentiment d’appartenance à la communauté, un grand respect de l’histoire et une sensibilité aiguë au fait que les actions d’aujourd’hui deviennent l’histoire de demain.

Les élèves de M. Greif se livrent également à des débats sur la Confédération, à des reconstitutions historiques et à des jeux-mystère inspirés de lieux historiques, tels que The Grange, Fort York et Spadina House. Les élèves ont, par exemple, reconstitué un pique-nique de 1812 à la base du monument Brock.

L’approche pédagogique unique de M. Greif et le dynamisme de ses activités d’enseignement ont contribué au succès du Département d’histoire et d’études contemporaines de Humberside Collegiate. Un grand nombre d’élèves de M. Greif choisissent de suivre plusieurs cours d’histoire et poursuivent leurs études d’histoire à l’université.

Le programme du Prix, mis sur pied en 1996 par la Société d’histoire nationale du Canada (SHNC), a pour but de reconnaître et de récompenser les efforts d’enseignants d’histoire du Canada exceptionnels et de promouvoir le partage d’idées pédagogiques gagnantes en cette matière. Chaque année, le jury sélectionne douze finalistes parmi les enseignants du pays les plus innovateurs et habiles à éveiller l’intérêt de leurs élèves pour l’histoire du Canada. Un de ces finalistes est retenu comme récipiendaire du Prix du Gouverneur. Tous les finalistes ont été honorés, avec M. Greif, à la cérémonie qui avait lieu ce matin sous les auspices de Son Excellence, la très honorable Adrienne Clarkson, gouverneure générale du Canada.

Les autres finalistes de 2001 proviennent de la Colombie-Britannique, de l’Alberta, de l’Ontario, du Québec et de la Nouvelle-Écosse. Leurs dossiers de soumission de candidature traitaient de sujets aussi diversifiés que l’histoire et la culture amérindiennes, l’internement de Canadiens d’origine japonaise en 1942, l’histoire des Canadiens français et les travaux du Parlement. Leurs approches pédagogiques innovatrices amènent les élèves à élaborer des sites Internet, à écrire leurs propres ouvrages, à mettre sur pied des comités parlementaires et à monter des expositions de sciences humaines de 52 kiosques.

Dans le cadre du programme du Prix, et afin de faire circuler les idées pédagogiques qui ont donné de bons résultats en histoire du Canada, la Société d’histoire nationale du Canada rend disponibles les plans de cours des finalistes et un réseau de spécialistes d’histoire du Canada sur son site Internet (www.historysociety.ca). Elle publie aussi les plans de cours des finalistes dans un bulletin annuel.

Établie à Winnipeg, la SHNC est une organisation sans but lucratif vouée à populariser l’histoire du Canada. La Société remercie de leur généreux appui la Fondation d'histoire de la Baie d'Hudson, Bell Canada et le Groupe Investors.

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Pour plus d’information : Deirdre Van-Lane, Toronto, (416) 599-9229, poste 4; télécopieur : (416) 599-0456; courriel : DeirdreV@CommunicationMatters.com.

M. Greif peut être joint directement à l’hôtel Lord Elgin, à Ottawa, au (613) 235-3333, jusqu’à dimanche.

Par après, il pourra être joint à l’école (Humberside Collegiate) au (416) 393-0000 ou à sa résidence au (416) 531-8628.

 


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Le 9 octobre 2001

Trois enseignants de Saint-Jean-sur-Richelieu reconnus parmi les meilleurs enseignants d’histoire du Canada

Yolande Amyot, Isabelle Paquet et Paul-André Boudreau sont en lice cette année pour le Prix du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement de l’histoire canadienne. Ils ont en effet été sélectionnés parmi les enseignants du pays les plus innovateurs et habiles à éveiller l’intérêt de leurs élèves pour l’histoire du Canada. Les membres du trio enseignent respectivement l’histoire du Canada et du Québec en 4e secondaire, la géographie du Canada en 3e secondaire et l’économie du Canada et du Québec en 5e secondaire à l’école Beaulieu de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Le programme du Prix, mis sur pied en 1996 par la Société d’histoire nationale du Canada (SHNC), a pour but de reconnaître et de récompenser les efforts d’enseignants d’histoire du Canada exceptionnels et de promouvoir le partage d’idées pédagogiques gagnantes en cette matière. Chaque année, le jury sélectionne douze finalistes, parmi lesquels est retenu un récipiendaire.

Les trois enseignants ont développé une collaboration au sein de l’Exposition Sciences humaines, un projet interdisciplinaire unique en son genre qui a le propre de communiquer aux élèves une passion pour l’histoire. Répartis en équipes de trois ou quatre, les élèves choisissent un sujet de recherche et d’exposé. Ils y travaillent pendant plusieurs mois dans le but de présenter leurs résultats de recherche au cours d’une exposition annuelle, en avril.

Ces travaux donnent lieu à des essais de 30 à 50 pages dont le contenu constitue la base documentaire de leur exposition. Les élèves revêtent à cette occasion des costumes d’époque, recréent l’atmosphère typique de la période couverte et présentent leurs travaux de manière éloquente. L’exposition est courue par les élèves de l’école et leurs parents, de même que par ceux des écoles environnantes. Elle est jugée par des élèves plus âgés qui ont participé au même projet dans le passé.

L’exposition d’avril dernier comprenait 54 kiosques traitant de sujets aussi variés que les femmes et le féminisme au Québec, les Iroquois, la Rébellion de 1837-1838 au Bas-Canada, l’histoire de la monnaie canadienne et les Acadiens.

Le projet Exposition Sciences humaines permet aux élèves d’apprécier l’histoire du Canada tout en développant des aptitudes pour la recherche. Quant au montage des kiosques, il leur donne l’occasion de se consacrer entièrement à une activité qui leur permet d’explorer leur talent intellectuel, social, créateur et manuel.

« Cette activité m'a permis de transmettre l'enthousiasme, le goût de la recherche et, plus important encore, la curiosité et un intérêt pour notre pays. J'ajouterais la fierté du savoir, du travail bien fait, lorsqu’il s’agit d’atteindre les finales, les honneurs », confie Yolande Amyot.

Mmes Amyot et Paquet ainsi que M. Boudreau seront honorés aux côtés des autres finalistes du Prix lors d’une cérémonie qui se déroulera le 13 octobre prochain à Rideau Hall, à Ottawa, sous les auspices de Son Excellence la très honorable Adrienne Clarkson, gouverneure générale du Canada. On révélera à cette occasion l’identité de la personne ou de l’équipe récipiendaire.

Le Québec n’en est pas à ses premiers finalistes. M. Jean Léger, de Deux-Montagnes, est également dans la mire comme récipiendaire du Prix en 2001. L’année dernière, la palme est allée à Mario Mimeault, un enseignant d’histoire de Rivière-au-Renard. Rappelons, de plus, tous les enseignants d’ici qui ont rejoint le cercle des douze meilleurs depuis la création du Prix : Sylvain Christin et Paul Bennett (Montréal, 1999), Luc Tousignant, Vincent Ruel et Nicole Gobeil (Sherbrooke, 1998), Gordon Blackman (Montréal, 1997) et Raymond Duchesne (Loretteville, 1996).

Dans le cadre du programme, afin de faire circuler les idées pédagogiques qui ont donné de bons résultats en histoire du Canada, la Société d’histoire nationale du Canada rend disponibles les plans de cours et les coordonnées des finalistes sur son site Internet (www.historysociety.ca). Elle publie aussi les plans de cours des finalistes dans un bulletin annuel.

Établie à Winnipeg, la SHNC est une organisation sans but lucratif vouée à populariser l’histoire du Canada. La Société remercie de leur généreux appui la Fondation d'histoire de la Baie d'Hudson, Bell Canada et le Groupe Investors.

 

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Note à l’éditeur : 

Pour plus d’information : Karen Dorian-Coupal, tél. : (418) 841-2535, courriel: karendc@ccapcable.com

Les trois enseignants peuvent être joints directement à l’école secondaire Beaulieu au (450) 347-8344; Mme Amyot peut être jointe à sa résidence au (450) 349-1909.


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Le 9 octobre 2001

Jean Léger, un citoyen de Deux-Montagnes (Québec), reconnu parmi les meilleurs enseignants d’histoire du Canada

Jean Léger, qui enseigne l’histoire en 4e secondaire à la polyvalente Deux-Montagnes, est en lice cette année pour le Prix du Gouverneur général pour l’excellence en enseignement de l’histoire canadienne. Il a en effet été sélectionné parmi les enseignants du pays les plus innovateurs et habiles à éveiller l’intérêt de leurs élèves pour l’histoire du Canada.

Le programme du Prix, mis sur pied en 1996 par la Société d’histoire nationale du Canada (SHNC), a pour but de reconnaître et de récompenser les efforts d’enseignants d’histoire du Canada exceptionnels et de promouvoir le partage des meilleures idées pédagogiques en la matière. Chaque année, le jury sélectionne douze finalistes, parmi lesquels est retenu un récipiendaire.

Jean Léger est d’avis qu’une formation en histoire du Canada est une composante incontournable de l’exercice de la citoyenneté : « La connaissance de l’histoire permet de développer le sentiment d’appartenance à une nation tout en favorisant le sens critique qui mène à une plus grande objectivité dans l’analyse des événements de l’actualité contemporaine. »

Le spécialiste utilise abondamment Internet pour rendre l’histoire plus accessible et attirante aux yeux de ses élèves. Il a créé Nouvelle-France - Canada, un jeu-questionnaire par ordinateur qui propose, en ligne, 10 activités interactives. « C’est un outil remarquable pour non seulement promouvoir le succès scolaire auprès de nos élèves, mais également susciter un intérêt pour l’histoire chez leurs parents », déclare M. Antonio Lavigne, directeur de la polyvalente Deux-Montagnes.

Jean Léger motive ses élèves à participer avec succès au concours Histoires croisées, qui porte sur l’histoire franco-québécoise. En plus de faire grand usage d’Internet dans leur cours, ces derniers sont invités à créer leurs propres activités interactives. Parmi celles-ci, mentionnons Opération Juno, un récit d’aventures sur le débarquement des soldats en Normandie, et Le Monarque et le tulipier, qui raconte le transport de spécimens de la flore canadienne en France au XVIIe siècle.

Dans le milieu extrascolaire, Jean a développé de nouvelles approches pédagogiques en collaborant avec le Groupe de recherche en étude muséale de l’Université du Québec à Montréal. De plus, il collabore régulièrement avec le musée David M. Stewart et le groupe MicroIntel, un producteur de cédéroms éducatifs.

M. Léger sera honoré aux côtés des autres finalistes du Prix lors d’une cérémonie qui se déroulera le 13 octobre prochain à Rideau Hall, à Ottawa, sous les auspices de Son Excellence la très honorable Adrienne Clarkson, gouverneure générale du Canada. On révélera à cette occasion l’identité de la personne ou de l’équipe récipiendaire.

Le Québec n’en est pas à ses premiers finalistes. Une équipe d’enseignants composée de Yolande Amyot, Isabelle Paquet et Paul-André Boudreau, de Saint-Jean-sur-Richelieu, est également dans la mire comme récipiendaire du Prix en 2001. L’année dernière, la palme est allée à Mario Mimeault, un enseignant d’histoire de Rivière-au-Renard. Rappelons, de plus, tous les enseignants d’ici qui ont rejoint le cercle des douze meilleurs depuis la création du Prix : Sylvain Christin et Paul Bennett (Montréal, 1999), Luc Tousignant, Vincent Ruel et Nicole Gobeil (Sherbrooke, 1998), Gordon Blackman (Montréal, 1997) et Raymond Duchesne (Loretteville, 1996).

Dans le cadre du programme, afin de faire circuler les idées pédagogiques qui ont donné de bons résultats en histoire du Canada, la Société d’histoire nationale du Canada rend disponibles les plans de cours et les coordonnées des finalistes sur son site Internet (www.historysociety.ca). Elle publie aussi les plans de cours des finalistes dans un bulletin annuel.

Établie à Winnipeg, la SHNC est une organisation sans but lucratif vouée à populariser l’histoire du Canada. La Société remercie de leur généreux appui la Fondation d'histoire de la Baie d'Hudson, Bell Canada et le Groupe Investors.

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Note à l’éditeur :

Pour plus d’information : Karen Dorian-Coupal, tél. : (418) 841-2535, courriel: karendc@ccapcable.com

M. Jean Léger peut être joint directement à la polyvalente Deux-Montagnes au (450) 472-3070, ou encore à sa résidence au (450) 974-0019.